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En 1833, Lamartine devient propriétaire du domaine du château de Monceau. C’est pour lui le véritable « quartier général » de son action politique.

 

Le pavillon de la Solitude ( voir photo à droite ), inséparable de l’histoire de Lamartine et de Monceau, a été construit sans doute avant 1840. L’agitation permanente qui régnait au château devenait pour le député-conseiller général un obstacle à toute vie intérieure. La « Solitude » lui permit de s’abstraire, laissant à sa femme Marianne la charge d’occuper les invités.

 

Il est certain que de nombreuses pages de l’Histoire des Girondins, qui devait en 1847 enflammer l’opinion et préparer les esprits à la Révolution de février 1848, ont été écrites dans ce pavillon, dans le silence, au milieu des vignes. L’Académie de Mâcon a acheté ce petit pavillon en bois, élevé sur une rocaille, en 1955, année de son 150e anniversaire.

 

« Montceau est une élégante habitation sur la route de Cluny, avec une apparence assez splendide, des terrasses, des salles de verdure, une multitude de granges avec des maisons de vignerons. Il y avait du temps de mon grand-père à Montceau de gros vignobles, de grandes maisons avec une plantation de vers à soie, une jolie salle de spectacle où l’on jouait la comédie, de larges salons pleins de visiteurs et des écuries de chevaux pour les maîtres et les étrangers. La vue y est majestueuse »

 

 (A.de Lamartine 1827 – Description de Montceau)

 

 

Pour de plus amples informations :

 

http://academiedemacon.fr/la-solitude-a-prisse/

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Alphonse_de_Lamartine

….. « On (y) arrive, on (en) part, on (y) revient, on croît dîner seul, on est vingt à table ; on fait de l’histoire, de la politique et du vin ; on remue de la terre et des idées ».

 

 (A.de Lamartine à son ami Pelletan

Montceau ; lieu d’accueil et de passage  1840

.

 

Un soir, t'en souvient-il ? nous voguions en silence ;
On n'entendait au loin, sur l'onde et sous les cieux,
Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence
Tes flots harmonieux.


Tout à coup des accents inconnus à la terre
Du rivage charmé frappèrent les échos ;
Le flot fut attentif, et la voix qui m'est chère
Laissa tomber ces mots :


" Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices !
Suspendez votre cours

Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours

 

LE LAC 1816 – Alphonse de Lamartine…

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